Premier broyage de printemps
Avec l’arrivée des beaux jours, vient également l’heure des grands travaux de mise en place. Première étape : le broyage des engrais verts d’automne-hiver !
L’automne dernier, nous avons comme il se doit semé le maximum d’engrais verts (cette année, un mélanche avoine-triticale-vesce-féverole-phacélie). Il s’est très bien développé sur les carrés que nous avions mis en culture l’année précédente. En revanche, il s’est très mal implanté là où les planches ne sont pas encore en place et où le travail du sol n’a été que très superficiel.
Nous n’avons pas encore acheté le fabuleux broyeur à marteaux que nous voulons (dossier de subvention en cours, car ça coûte un bras !). Il a donc fallu resortir le vénérable gyrobroyeur dont nous vous avions déjà parlé il y a un moment.
L’inconvénient du gyrobroyeur, c’est le gyro. Les lames étant verticales, elle rejettent la matière organique sur les côtés de l’outil. Vu que nous travaillons en planches permanentes, cela correspond à nos passe-pieds, c’est-à-dire exactement où nous ne voulons pas qu’elle aille !
Le broyage est également moins fin, et il faut plus de temps pour la décomposition. Mais bon, on a quand même fait du bon travail, et le maraîcher, en fin de journée, a pu apprécier son travail à la lumière d’un magnifique soleil de printemps. Que demander de plus ?